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REQUIEM FOR A DREAM |
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Histoire : " Imaginer un monde banal , quelconque , ou les gens vivent sans arret la routine . Ces derniers ont besoin de réver , accéder à un idéal . C'est le cas de Jared Leto , qui se drogue car il aime ça . Jared est un petit con , naif , insouciant , un brin taré . Un petit jeune qui se croit immortel . Sa mère a déjà passé le cap de la cinquantaine , c'est une pauvre femme , qui joue les commères en se dorant les pieds au soleil . Son idéal serait de passer à la télévision et un coup de fil va l'aider à réaliser son rêve . Maman Leto s'y croit , elle se voit déjà à la télé , accompagné de son fils , promit à un bel avenir , et à la fiancée de celui ci , belle comme le jour . Ce n'est encore qu'un rêve , maman doit donc prendre des médicaments pour maigrir et avoir une belle silhouette . Son fils , lui , se drogue sans arret avec son copain , Marlon Wayans ( impeccable dans le film ! )et sa petite amie , Jennifer Connelly ( divine! ) . Tous les trois ont des rêves plein la tête , ils aimeraient faire du commerce pour pouvoir se shooter de nouveau . Plus on avance dans le film , plus ce dernier devient horrible . le réalisateur a décidé d'être cruel avec les protagonistes , quitte à les faire chialer ou vomir . Bref , ils se détruisent sous nos yeux effarés . Le réalisateur effraie en nous donnant le tournis ,mélangeant films troma et réalisme abstrait .Rajouter une bande son démoniaque , intense , qui ferait bien dans un film d'horreur tragique , des dialogues simples mélangés à des cacophonies , des images saccadés et étourdisantes conforme à l'esprit du film . Mention spéciale à Jared Leto , croisement entre un Jim Carrey shooté et un Matt Dilon amaigrissant , magnifique de réalisme . Ellen Burstyn nous en met aussi plein la vue . Un film réaliste et terrifiant , qui nous donne la larme à l'oeil . A la fin , vous allez vous sentir seule ! Verdict : "Vivez heureux ou vivez drogués. Requiem for a dream raconte la descente aux enfers de quatre personnages où Aronofsky use de tous son talent pour mettre à fleur de peau notre âme la plus sensible. Il en ressort un constat abominable, ce qualificatif employé faisant figure de compliment ici avec le sujet abordé: la drogue mais surtout la dépendance. La mise en scène est splendide, l'image est d'une qualité exceptionnelle, une esthétique epoustouflante à travers les différents effets de style (le découpage d'écran, la caméra qui vibre avec les personnages...) Le montage est en effet hors du commun et a le mérite d'être clair et choc. Le quatuor d'acteurs est excellent: Jennifer Connely nous en met plein la vue dans son rôle émouvant de "femme objet" où l'amour ne peut triompher de la dépendance (le "cul à cul" tragique). Jared Leto est très bon, son regard perdue nous entrainant avec lui dans le bleu de l'océan qui le fait tant rêver; Marlon Wyans nous prouve avec brio qu'il n'est pas qu'un simple acteur de cirque (Scary Movie) en interprétant un rôle qui le sort de son registre habituel. Quand à Ellen Burstyn, elle arrive à elle toute seule, à nous faire comprendre que la télévision est comparable à n'importe quelledrogue, que l'on arrive à un point ou une part de l'esprit se détache de l'être humain. La caméra suit aussi pour nous certains mouvements rapides comme si elle était reliée à ce qui bouge. L'utilisation des "flash-backs" ( à la manière de Snatch) est aussi très présente et nous permet de rentrer dans la tête des personnages et de comprendre leurs états d'âme. La musique est prenante et intense de réalisme à un tel point que chaque personnage, dans chaque cas, colle en symbiose parfaite avec la mélodie. Cette musique nous fait vibrer, car elle est plus intense et plus forte, plus la situation des personnages est grave et plus on approche de la fin du film. Elle est en fait un Requiem, lien que nous pouvons faire avec le titre. Un requiem étant une prière pour les morts, elle laisse présager la destinée des personnages soumis à la dépendance. Cette musique a donc une place très importante dans le film puisque celle-ci captive le spectateur et le plonge au coeur du drame tout au long des scènes de plus en plus impressionnantes. On peut donc qualifier Requiem for a dream d'ode cinématographique musicale. Car cette B.O ne laisse aucuns moments de détente, en permanence elle nous cloue à notre fauteuil avec un profond malaise de réalisme. Elle est le "requiem for a dream", l'ode pour rêver. Et sombrer. Mais Aronofsky ne se contente pas de nous délivrer d'une esthétique de réalisation et de problèmes contemporains. Son but est tout autant de faire souffrir ses personnages que de faire souffrir le spectateur. En effet, on ne peut ressortir indemne de ce genre de films. Ce n'est pas comme un "Braindeed" car ici aucune violence n'est gratuite. La violence de Requiem for a dream est inquiétante de réalisme, on en ressort choqué mais doublement intelligent de maturité et de clairvoyance. Aronofsky use de l'image choc pour dénoncer ces drogues, nous demandant quelque fois s'il n'aurait pa dû être interdit aux moins de seize ans. Certaines scènes sont diablement choquantes mais terriblement efficace (le bras de Jared Leto atrocement mutilé, la terrible scène avec Jennifer Connely se laissant pénétrer par une horde d'hommes aussi pervers que riches). Ces jeunes qui veulent acceder à un idéal, qui rêvent, se détruisent sous nos yeux éffarés, quatre rêves pour quatre déchéances, nous donnant un sentiment de pourquoi?...la dépendance...cette drogue qui nous fait agir sous la contrainte, plus de "pourquoi", que du "par ce que". Au final, Requiem for a dream n'est pas conseillé à tous le monde, âme sensibles: s'abstenir. La fin n'est pas un "happy end" comme peut l'être son homologue "Trainspotting" mais elle est exceptionnellement émouvante avec une montée en puissance phénoménale de la bande-sonore. Il n'est pas un film que l'on voit mais que l'on reçoit...en plein visage tel une balle de Magnum, calibre 12. On en garde des séquelles, certes, mais cela nous permet de voir les choses et les formes d'une autre façon, que la vie n'est (malheuresement) pas si belle et que la lignée humaine est loin d'être immortelle. On peut le dire, Requiem for a dream est un chef d'oeuvre cinématographique, il n'est peut être pas tout rose mais il nous fait aimer de plus en plus le septième art, plus qu'un simple hobby, une véritable passion." Un avis : Ce film est l'un des plus abomibable que j'ai jamais vu, attention abominable fait ici figure de compliment.... je m'explique: Dans ce recit sur la dependance, on ne regarde pas le film: on est dans le film: tout ici contribue a nous emporter avec lui; car non content de faire souffrir ses personnages il fait souffrir le public. C'est un monument de violence et de terreur psychologique que ce film, on veut detourner son regard tellement la souffrance phsychique des personnage y est bien decrite....mais on ne le peut car on est Happé par une mise en scéne et un montage qui nous accroche par son genie mais nous repugne tout autant par la coherence qu'il entretient avec son sujet, le tout accompagné par une musique entetante et percutante qui elle aussi nous attirre vers cet ecran ou tant de chose innomable se passent... Ce film laisse une veritable empreinte, une empreinte profonde et qui ne cicatrise pas; certaines scenes choque marque la retine et l'âme sans doute à jamais. Le tout est porté par une realisation tres inspirée foisonnant d'idée couplée a un sens du montage hors du commun qui a le merite d'etre speed, clair, choc et jamais gratuit dans le sens qu'il souligne a la perfection les propos de la scéne. Les acteurs y sont parfaits, il n'y a pas d'autres mots et pour ma part le fait que ce soit Jennifer Connely qui joue dedans (La beauté faite femme, premiére sur le podium loin devant les autres...)rend ses scenes encore plus douloureuses (voire l'ignoble "cul-à-cul" ou son talent immense tape juste et nous donne envie de vomir presque autant que son personnage). Spirale infernale descendante Requiem For A Dream porte a merveille son titre, tout eclate en milles morceaux avec une logique et une progression implacable. ce n'est pas un Film que l'on voit mais que l'on recoit. A la fin vous allez vous sentir seul ! |
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